Mackenzie Basin Impact Study (MBIS) (Etude d’impact sur le bassin du Mackenzie)


Dernière mise à jour :  31 juillet 2002.

L’étude d’impact sur le bassin du Mackenzie (Mackenzie Basin Impact Study) (MBIS) a été un projet de recherche commune sur six ans conduit par le Docteur Stewart Cohen du groupe de recherche d’adaptation de l’environnement pour évaluer les impacts potentiels des scénarios de changement climatique sur la région du bassin du Mackenzie dans le nord-ouest du Canada. Cette zone a connu un réchauffement d’environ 1,5°C au cours de ce siècle. Les projections issues des modèles de la circulation générale (MCG) de l’atmosphère indiquent que si les gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, etc.) atteignent des niveaux doubles de ceux de la pré-révolution industrielle, le nord-ouest du Canada se réchauffera de 4 à 5°C d’ici à la moitié du 21ième siècle. Quels seraient les impacts de cette projection du réchauffement ?

L’étude d’impact sur le bassin du Mackenzie a été conçue pour une évaluation régionale intégrée des scénarios de réchauffement climatique dans laquelle les informations issues de nombreuses disciplines de recherche sont combinées avec le savoir des parties prenantes pour donner une image plus complète d’un scénario de changement climatique dans cette région. Commencée par Environment Canada en 1990, avec un financement des recherches débutant en 1991, l’étude d’impact sur le bassin du Mackenzie a attiré des participants issus des gouvernements, des universités, des communautés et du secteur privé. Les comptes rendus de l’atelier final de l’étude d’impact sur le bassin du Mackenzie qui s’est tenu du 5 au 8 mai 1996 à Yellowknife ont été récemment publiés par Environment Canada sous le titre Rapport final MBIS.

Un thème qui est apparu de façon claire dans l’étude d’impact sur le bassin du Mackenzie (MBIS) est que le climat est un facteur de changement complexe. Ce scénario d’impact comprend une fréquence accrue des glissements de terrains dus au dégel du pergélisol, des réductions des niveaux minimaux des lacs et des fleuves, un accroissement des feux de forêt, des changements dans les écosystèmes marécageux et des réductions dans le rendement des conifères. Ces impacts pourraient compenser les bénéfices potentiels d’un allongement de la saison de croissance sans gel. Les partie prenantes au niveau régional, y compris les gouvernements provinciaux et territoriaux, les organisations aborigènes et le secteur privé, sont confiantes dans leurs capacités à s’adapter, tant que le changement climatique reste prévisible et graduel. Néanmois, certains impacts potentiels pourraient être très significatifs pour les ressources renouvelables et les communautés aborigènes.

Une carte du bassin du Mackenzie développée pour le projet de l’étude MBIS est disponible.

 


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